Mon collègue de bureau est colérique !


Vous avez beau aimer ce que vous faites et l'entreprise pour laquelle vous travaillez, quelques fois l'ambiance au bureau est pénible à cause d'une personne colérique.

S'il faut, en plus que cette personne soit votre voisin de bureau, la souffrance n’a pas de limites. Comment faire pour ne pas sombrer ou claquer la porte du boulot ?

La colère fait partie des six émotions primaires, avec la joie, la tristesse, la peur, la surprise et le dégoût, qui sont le fondement des comportements humains. Il serait donc irréaliste de décréter un beau matin : Désormais, je ne vais plus être colérique, c’est comme ça !

Au travail, ce n’est pas la meilleure émotion à avoir. Dès qu'on entend la personne en question arriver dans le couloir, les collègues de travail ont déjà leur nez plongé sur leur clavier d'ordinateur. Personne ne veut plus vraiment travailler dans son équipe. Certes, on excuse ses crises de colère quelques fois, mais à la longue cela devient lassant.

Les répercussions

En plus d’une ambiance de cimetière dans les bureaux, la colère mine le moral des troupes. Ce sentiment risque d’affecter autant les dirigeants, que les subordonnés. Elle risque de compromettre l’harmonie existante et l’ambiance générale de l’entreprise.
 
Déjà, face à une personne agressive, il est important de se comporter de manière adulte, factuelle et sans être affecté. Il faudra plus privilégier la réponse que la réaction.

En effet, se mettre en colère ne fera qu'alimenter encore plus sa colère, alors qu'une réponse factuelle et posée pourra arrêter ou faire diminuer cette interaction inutile et désagréable.

En Analyse Transactionnelle, on parle de couper la transaction telle qu'elle est en train de se produire.

Comment y remédier
 
Ce comportement agressif et colérique risque de provoquer en vous du stress et des émotions négatives qui, en s'accumulant, vont conduire à la démotivation et a du mal-être.

Rien n’est plus sincère que de dire les 4 vérités en face à l’employé en question. Plus vite, vous aurez réglé ce point, plus vite vous serez fixé sur la suite des choses.

Pour Josée Landry, conseillère principale chez Fellice, stratégies humaines, si cela se passe au bureau, la première étape est sans doute d’isoler d’emblée l’employé en question dans un endroit calme, pour lui parler. 
 
Au final rien de tel que de prendre un peu de recul et considérer les choses en dehors de l’affectif.