Tapis rouge pour les infirmières de l'étranger.


L’heure n’est plus au constat, mais aux actions, c’est ce que semble vouloir passer comme message le gouvernement du Québec. Il sera désormais question de recruter 1000 infirmières à l’étranger pour venir pratiquer dans sept régions où le réseau est aux prises avec une pénurie d’effectifs infirmiers.

Cette opération séduction aura un coût, Québec va offrir une allocation de subsistance de 500 $ par semaine pour une formation d'appoint, prescrite par la FIQ aux infirmières et infirmiers étrangers qui accepteront de venir travailler au Québec

Pour accélérer le processus, l’accent sera mis sur les candidats francophones, pour s’assurer qu’il y a une compatibilité entre la formation acquise à l’étranger, l’expérience clinique aussi de l’étranger et ce que nous faisons au Québec. 

 

Le ministère de l’Immigration, s’engage même à payer les frais de demande d’équivalence à l’Ordre et le coût de la formation d’appoint.

La formation, la clé du succès

Ces infirmières et infirmiers seront affectés à l’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord, le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Baie James et l’Outaouais. Toutefois, le ministre Boulet précise que les candidates n’auront pas d’obligation de travailler dans ces régions.

Les candidates seront accueillies dans les cégeps des régions ciblées pour recevoir une formation d’appoint d’une durée de 9 à 12 mois qui mènera à une reconnaissance de leur formation et de leur expérience clinique par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

L’objectif des ministres du travail Jean Boulet et de la Santé Christian Dubé est de recruter jusqu’à 1000 infirmières et infirmiers dans les pays francophones.

En décembre, le gouvernement avait déjà annoncé un programme de 130 millions $ pour reconnaître les compétences des personnes immigrantes.
Même avant la pandémie, le système de santé québécois avait beaucoup de difficulté avec son manque criant de personnel.

Une fois arrivées au Québec

Les candidates devront suivre une formation d’appoint, comme prévu par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).
Pendant ce cursus, elles pourront travailler à titre de préposée aux bénéficiaires jusqu’à 20 heures par semaine. Celles qui ne réussiront pas la formation pourront demeurer au Québec dans ce rôle.

En septembre dernier, Québec accusait déjà un manque de plus de 4 000 infirmières dans son réseau de santé.

Les pays francophones ciblés par le recrutement d’infirmières et d’infirmiers pour la première phase du projet sont l’Algérie, le Cameroun, le Maroc, la Tunisie et l’île Maurice. Par la suite, on visera la Côte-d’Ivoire, le Liban, la République démocratique du Congo et le Sénégal.

L’objectif des ministres du travail Jean Boulet et de la Santé Christian Dubé est de recruter jusqu’à 1000 infirmières et infirmiers dans les pays francophones.

 

Équipe d’Adex Personnel