Et si vous combattiez le blues de février !
Le mois de février est reconnu pour mettre le moral à zéro. Le soleil est moins souvent au rendez-vous, le manque d'énergie est là et pour finir cet hiver qui s’étire de plus en plus. La démotivation peut alors prendre différentes formes pour mettre à genou le plus positif d’entre nous. Petit tour d'horizon.
Comme une nuée de corbeaux qui assombrissent le ciel. De la mi-février à la fin avril, nos piles se vident plus souvent que la normale. Le sourire est aux abonnés absents, le moral plombé et bonjour tristesse.
Avant toute chose, il faut mettre le doigt sur le bobo, donc se poser la question de l'origine de cette démotivation. Alors, est-ce un ras-le-bol passager, ou une immense envie de changement ? Car selon les réponses, il est possible de trouver un second souffle.
La solution est toujours en nous !
Pour se remotiver, un des premiers conseils est d'adopter une attitude positive et de voir le bon côté des choses. Pour ce faire, beaucoup utilisent la stratégie du contournement. En regardant différemment le souci qui nous pose problème, mais aussi en appréciant le caractère agréable, vous déclenchez une positivité qui peut faire boule de neige.
Pour Laurence Thomas, ingénieur et coach professionnelle, il est primordial de se nourrir de ce qui va bien. Elle préconise un exercice simple : Penser tous les matins à 3 choses réjouissantes, passées, présentes ou à venir. Cela développe l'optimisme, le charisme et la créativité.
De plus, il est fortement conseillé de décider d'un petit défi quotidien et de le réaliser. Avec cette façon de faire, on retrouve de l'énergie à réussir à faire des choses simples dans une échéance courte.
Le marasme est international
Les Allemands l’appellent Frühjahrsmüdigkeit (fatigue du printemps), qui se caractérise par un manque d’énergie, une fatigue, une sensibilité au changement de temps, mais aussi des vertiges, une irritabilité, des maux de tête et enfin des douleurs articulaires. Un grand nombre en souffre et cela se répercute sur le moral au travail.
Les Russes de leurs côtés disent que tout ce qui va mal, ne peut qu’empirer au printemps. C’est vers le mois de mars que tout est synonyme des 7 travaux d’Hercule.
Récemment, The Globe and Mail rapportait la théorie d’un professeur en psychiatrie de l’Université de médecine du Maryland, qui établissait un lien entre pollen et cette déprime générale. Il faudra malheureusement attendre quelques semaines au Québec, le temps que les pommetiers fleurissent, pour vérifier le bien-fondé de cette assertion.
Pour ce trouble affectif saisonnier, il atteindrait 18 % des gens au Canada selon le site Passeportsanté.net (10 % aux Pays-Bas, 20 % en Irlande). Ce sont surtout les femmes, de 70 à 80 %, qui sont touchées par ce dérèglement de sérotonine et de mélatonine, un déséquilibre hormonal supplémentaire dans leur organisme.
Selon Jürgen Zulley, du Centre de médecine du sommeil de l'Université de Ratisbonne, plus on remonte vers l’hémisphère Nord, plus les dépressions hivernales se font fréquentes. Elles sont quasi inexistantes dans le Sud, qu’on soit en Espagne ou en Italie.
En Floride, où le Soleil est généreux, un pour cent seulement de la population en souffre ; à New York, ce sont déjà cinq pour cent. En Alaska, l'État le plus septentrional des États-Unis, une personne sur dix luttes contre les idées noires pendant les longs mois de janvier et février, au point de nécessiter une prise en charge médicale.
Équipe Adex Personnel